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Comment découvrir les talents de son enfant ?


Il y a des enfants qui savent très tôt ce qui les anime. Et puis, il y a tous les autres.


Ceux qui essaient un peu de tout sans accrocher, qui se comparent, ou qui pensent ne pas avoir “de talent particulier”.


Pourtant, chaque enfant possède un potentiel unique. Il n’a pas toujours la forme qu’on attend, mais il est bien là, souvent caché dans un geste, un regard concentré, une curiosité spontanée.


Découvrir les talents de son enfant, ce n’est pas dresser une liste de compétences.


C’est l’aider à se sentir vivant, compétent, capable.


Parce qu’un enfant qui explore ce qui lui donne de l’énergie développe naturellement sa confiance en soi et son goût d’apprendre.


Et c’est souvent là, dans ce plaisir d’être lui-même, que se préparent les plus belles réussites futures.


Découvrir les talents de son enfant, c’est changer notre manière de voir la réussite


Notre société a longtemps mis la lumière sur certains types de réussites : les bonnes notes, la logique, la concentration, la mémoire.


Et bien sûr, tout cela a de la valeur.


Mais quand un enfant peine à suivre ce modèle — quand ses résultats sont moyens, ou qu’il décroche — on oublie souvent de regarder ailleurs.


Or, c’est précisément là que se nichent souvent ses véritables talents.


Peut-être qu’il s’épanouit quand il bouge, qu’il comprend mieux en manipulant, qu’il a une grande imagination, ou qu’il saisit les émotions des autres sans qu’on lui explique.


Ces autres formes d’intelligence — kinesthésique, interpersonnelle, musicale, visuelle, naturaliste, intrapersonnelle— ont été décrites par le psychologue Howard Gardner dans sa théorie des intelligences multiples.


Et si, au lieu de chercher à corriger ce que l’école ne valorise pas, on s’intéressait à ce qui rend notre enfant vivant, concentré, joyeux ?


Parce que c’est là que commence l’apprentissage : dans l’envie, pas dans la peur.


Découvrir les talents de son enfant

Être dans ses talents, c’est nourrir sa confiance et son estime


Un enfant qui se sent bon quelque part est capable de changer de posture dans tous les domaines par la suite.


Quand il se découvre capable dans une activité — qu’il s’agisse de danser, cuisiner, bricoler, raconter, construire ou aider — il en retire une énergie qu’il transporte ailleurs.


Il ose plus, il se compare moins, il se relève plus vite.


Son cerveau assimile un message simple : “Je peux apprendre, je peux progresser, je peux réussir à ma manière.”


C’est cette boucle de réussite — action → plaisir → confiance — qui alimente l’épanouissement.


Elle ne dépend ni du QI, ni des notes, mais de la possibilité d’expérimenter librement et de se sentir reconnu dans ce qu’il aime.


À l’inverse, priver un enfant de ces espaces où il brille, c’est risquer de l’enfermer dans la croyance inverse : “Je suis nul, je n’y arriverai jamais.”


Et ce sentiment d’impuissance peut avoir des conséquences bien plus durables que des bulletins moyens.


Un enfant qui n’a jamais la possibilité de s’exprimer dans ses talents finit souvent par se protéger : en se taisant, en s’opposant, ou en décrochant


À l’inverse, un enfant qui a chaque semaine un espace où il s’épanouit — qu’il soit artistique, sportif, manuel ou relationnel — construit une image positive de lui-même qui l’accompagnera toute sa vie.


Comment aider un enfant à découvrir ses talents (sans le mettre sous pression)


Découvrir les talents de son enfant, c’est avant tout lui offrir des occasions d’exploration.


Laissez-le expérimenter sans chercher à “trouver sa voie” trop tôt.


Parfois, le talent n’apparaît qu’après plusieurs détours.


Une méthode simple consiste à observer ce qui lui donne de l’énergie.


Après chaque activité, demandez-lui :– Qu’est-ce que tu as préféré ?– Qu’est-ce qui t’a fatigué ?– Est-ce que tu aurais envie de refaire ?


Les activités où l’enfant ressort plus léger, plus bavard, plus concentré, sont souvent les territoires naturels de ses talents.


Et ils ne se limitent pas à l’école.


Un enfant peut apprendre la patience en jardinant, la concentration en dessinant, la logique en construisant, la collaboration en jouant en équipe, l’expression de soi en racontant des histoires.


Chacune de ces expériences nourrit sa confiance, sa posture et sa motivation.


À la maison, on peut aussi créer de petites “missions” qui le placent en situation d’initiative :– organiser un goûter pour la famille,– expliquer une règle de jeu à un petit frère,– construire un objet utile,– réaliser une courte vidéo pour raconter un projet.


Ces moments concrets ancrent la fierté dans le corps et dans le réel. Ce ne sont pas des exercices : ce sont des preuves de compétence vécues.


Et surtout : la clé n’est pas de trouver un seul talent, mais d’ouvrir plusieurs portes.

Ce n’est pas la quantité qui compte, mais la vitalité intérieure qu’ils y trouvent.


L’importance d’un équilibre avec l’école


Il arrive qu’un enfant se sente en décalage à l’école. Ses notes ne reflètent pas ce qu’il comprend, il se sent lent, distrait, différent.


Dans ces moments-là, le rôle des activités extra-scolaires devient vital.


C’est là qu’il peut retrouver le sentiment d’être compétent, utile, apprécié.


C’est là qu’il recharge l’estime de soi que l’école, parfois sans le vouloir, érode.


Les enfants qui ont un espace d’épanouissement en dehors du scolaire — sport, art, musique, bricolage, théâtre, engagement associatif — sont souvent ceux qui traversent les difficultés avec le plus de résilience.


Parce qu’ils savent, au fond d’eux, qu’ils ne se résument pas à leurs notes.


Et un jour, ce sont ces expériences-là, ces “territoires d’énergie”, qui deviennent la base de leurs réussites futures.


Les talents ne sont pas seulement des aptitudes. Ce sont des points d’appui identitaires : des endroits où l’enfant se sent légitime d’exister.


Comment la PNL aide à découvrir les talents de son enfant


Dans l’accompagnement PNL, on commence souvent par restaurer la confiance avant même de parler de talent.


Je propose d’abord à l’enfant de se reconnecter à un souvenir où il s’est senti fier de lui.


On revisite ce moment avec tous les sens : ce qu’il voyait, entendait, ressentait. Puis on y associe un geste discret, comme un petit ancrage de confiance à reproduire avant une nouvelle expérience.


Ensuite, nous explorons différents modes d’expression : certains enfants apprennent par le visuel (ils adorent organiser, imaginer, observer), d’autres par le son (ils aiment parler, écouter, chanter), d’autres par le mouvement (ils comprennent en faisant).


Identifier ce canal dominant, c’est comme trouver la bonne clé : d’un coup, les portes s’ouvrent.


Enfin, j’aide l’enfant à reconnaître la valeur de ce qu’il fait naturellement et qui lui donne de l'énergie.


Beaucoup me disent : “Mais tout le monde sait faire ça !”


Et c’est souvent la phrase des vrais talents : ceux qu’on ne remarque plus parce qu’ils nous semblent faciles.


Le rôle du coach, ici, est de redonner du poids à la facilité : non pas celle du “je ne fais rien”, mais celle du “je suis à ma place quand je fais ça”.


C’est cette aisance-là qui devient plus tard un point fort professionnel, relationnel ou créatif.


En conclusion : les talents sont des racines de confiance


Découvrir les talents de son enfant, c’est préparer sa solidité intérieure.


C’est lui donner la possibilité de se sentir capable, intéressant, utile.


C’est aussi lui apprendre que la réussite ne se résume pas aux notes ou aux comparaisons, mais à la joie d’être soi et d’apporter quelque chose au monde.


Quand un enfant vit régulièrement des moments où il se sent dans son élément, son visage change, sa posture s’ouvre, sa voix devient plus sûre.


Et c’est peut-être cela, au fond, le signe le plus évident d’un talent : l’épanouissement visible.


Nadine Jacobs

J'accompagne vos enfants à (re)devenir les héros de leur propre changement

 
 
 

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© 2020-2024 par Nadine Jacobs

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